Alger abrite des vestiges de renommée mondiale et des monuments historiques de grande valeur, qui demeurent les témoins irremplaçables des différentes civilisations qui se sont succédées à travers les ages, la citadelle d’Alger que l’on nomme aussi Dar Essoltane ou encore Palais du dey, est une œuvre d’art, dont la construction a commencé il y a presque 500 ans sur les hauteurs de la vieille médina (Casbah), qui surplombe la baie d’Alger, offrant à la vue l’un des plus beaux panoramas du monde. Construite au début du XVIe siècle, plus exactement en 1516, sous l’égide de Baba Aroudj, la citadelle a été achevée véritablement en 1591. Au tout début, ce haut lieu avait une vocation militaire. L’édifice, devenu siège du pouvoir, s’étend sur une surface de 1,5 ha et abrite l’aile réservée au dey qui entoure une immense cour de marbre blanc, les salles de réunion ou diwan, la mosquée privée du dey et de sa suite, le jardin d’été, la poudrière et les cinq batteries réparties sur les différentes ailes du palais en sont les principales composantes. Une autre aile a été érigée à l’intérieur de la citadelle et réservée aux beys d’Oran, de Constantine et de Médéa (ex-Titteri) pour leur séjour à Alger ou pour leur réunion avec le dey.
Le monument renferme, d’autre part, la mosquée des janissaires et une poudrière pour la fabrication du salpêtre.Unique spécimen architectural en Algérie et dans le Maghreb, Dar Essoltane, comme il plaît aux Algérois de l’appeler, était par ailleurs dotée d’un système exceptionnel d’irrigation et de distribution d’eau. Cet édifice était la résidence permanente du dey Hussein Pacha - dernier dey d’Alger- durant 12 années. Le palais du dey a été classé monument historique en 1887 tandis que la mosquée et la poudrière voisines furent aménagées en musée.Grace aux efforts salutaires notamment de l’Agence nationale d’archéologie et de protection des sites et monuments historiques, des travaux d’importance sont actuellement en cours pour sauver ce monument historique, partie intégrante du patrimoine national, et lui permettre de retrouver son lustre perdu tout en veillant jalousement à la préservation de son aspect architectural d’origine.(Sources: http://www.aps.dz & http://www.latribune-online.com/)
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