Billet proposé par Reda Allal, Chef du Département Formation et Appui aux Entreprises, CCI TAFNA – Tlemcen.
Notre correspondant à la CCI TAFNA - Tlemcen vient de participer à Alger au deuxième Salon Algérien des Risques Industriels (SARI) et parallèlement, à la journée thématique du 23 juin portant sur les enjeux de l’entrée en application de la directive REACH pour l’économie algérienne, organisée par leurs partenaires : le réseau REME/GTZ, voilà ce qu’il nous écrit :
Ma constatation à travers les différentes communications et échanges de cette journée était que nos entreprises sont regrettablement très mal informées et pas assez réactives par rapport aux mesures urgentes à prendre pour protéger leurs parts de marché.
Nos entreprises, importatrices ou exportatrices de ces produits sont directement ou indirectement concernées par ces mesures et doivent absolument préenregistrer leurs substances avant l’échéance du 1er décembre 2008, soit ... dans 5 mois seulement !! …pour une procédure fastidieuse.
Dépassé ce délais, l’enregistrement devra être obligatoire et avec des coûts assez élevés. Les entreprises asiatiques, dont les chinoises, se sont déjà organisées et installées un bureau de représentation exclusive à Helsinki, siège de l’Agence Européenne des Produits Chimiques (ECHA).
Pour cela, je sollicite la contribution du programme OPTIMEXPORT pour sensibiliser et appuyer les entreprises du secteur pour faire face à cette situation.
Pour plus de détails, contacter notre correspondant : cliquer ici !
Pour rappel, cette directive européenne REACH (enRegistrement, Evaluation, Autorisation, des substances Chimiques) est entré en vigueur le 1er de ce mois. L’objectif premier de cette règlementation est l’enregistrement obligatoire de toutes les substances ou préparations chimiques produites ou importées en Europe à plus d’une tonne par an. Ce qui concernera donc, quelques 30.000 substances dont 1.500 devront être soumises à des autorisations et une quinzaine pourront être complètement interdites du marché Européen ... nécessité alors de recherche de produits de substitution.
Un complément, la position de la France qualifiée de « honnêtement pas terrible » par la secrétaire d’Etat à l’Ecologie auprès du Ministre chargé de l'environnement.
http://www.lemoci.com/articles/20080627154307.REACH-la-France-prend-du-retard-pour-le-pre-enregistrement.html
Rédigé par : Marc | 28 juin 2008 à 00:04