Hélène Djoufelkit, économiste à l’Agence Française de Développement (bailleur de fond d’OPTIMEXPORT) vient de publier un document de travail (le n° 64) intitulé « Rente, développement du secteur productif et croissance en Algérie ».
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On peut y lire une analyse critique de la situation de la croissance du pays et de la manière dont les incitations à développer l’économie sont pensées.
Selon son auteur, la rente pétrolière permet d’éviter les réformes en profondeur et favorise le maintien des intérêts en place. Les désincitations microéconomiques et institutionnelles risquent fort de compromettre les efforts de diversification de l’économie.
La littérature économique montre, en général et partout dans le monde, que l’abondance en ressources naturelles telles que le pétrole peut décourager les activités productives innovantes et porteuses de croissance à long terme en favorisant les activités de recherche de rente au détriment de celle d’entrepreneur.
Dans ces conditions, les secteurs productifs algériens tels que l’industrie manufacturière, ont non seulement une taille et un poids réduits dans l’économie, mais ils ne peuvent pas jouer le rôle de moteur de la croissance à long terme.
L’étude indique clairement que l’activité d’importateur est plus développée que celle d’entrepreneurs dans le pays et que en Algérie, la plupart des incitations à exporter, qui habituellement consistent à favoriser l’augmentation des débouchés, n’existent pas, ou si elles sont sensées exister, connaissent des problèmes de mise en oeuvre.
L’objectif d’une telle diffusion est de stimuler le débat et d’appeler commentaires et critiques.
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Pour obtenir le texte complet de cette étude qu'il est important de lire pour mieux apréhender toute activité en Algérie (en PDF 239 Ko) cliquer ci-après ! : Téléchargement wp_64_vf_version_lectronique.pdf
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