L’Australie et la Nouvelle-Zélande, des pays où il fait bon faire des affaires !
C’est le constat qui ressort des débats qui se sont tenus au Sénat le 5 avril dernier, à l’occasion du colloque « Australie et Nouvelle-Zélande, marchés occidentaux, croissance asiatique » organisé par Ubifrance.
Une première pour les séminaires Ubifrance : l’animation de la matinée a été confiée à Carole Gaessler, journaliste à France Télévisions. Son intervention a permis de dynamiser les échanges et a été très appréciée des participants comme des intervenants.
Tous les représentants -les grands groupes comme les PME- de la communauté française en Australie et en Nouvelle-Zélande ont insisté sur la facilité dans les relations d’affaires : ouverture d’esprit et pragmatisme des australiens et néo-zélandais, rapidité des décisions, absence de formalisme, régularité des paiements, système juridique extrêmement favorable, transparence des marchés publics…
Le seul obstacle au développement des relations commerciales avec ces deux pays resterait l’éloignement : François Descoueyte, ambassadeur de France en Australie a parlé de « tyrannie de la distance » (une formule de l’historien Geoffrey Blainey). A ce sujet, plusieurs intervenants ont souligné le fait que l’éloignement était le même pour nos concurrents européens. Michel Georgin, président de Thales Opérations internationales, considère même la distance comme un atout, permettant de se prémunir de tout interventionnisme auprès de leur filiale locale.
Parmi les nombreuses opportunités d’affaires présentées aux entreprises françaises pendant la matinée, on retiendra les besoins énormes en infrastructures en Australie : on parle d’un montant de 50 milliards d’euros pour les différents projets. Jean-Louis Latour, chef des Services économiques pour l’Océanie, a invité les entreprises françaises, absentes pour l’instant des opérations de construction, a conquérir ce marché. Sarah Dennis, ambassadeur de Nouvelle-Zélande en France, a souligné l’attractivité de son pays pour les entreprises françaises dans le secteur des technologies de l’information et de la communication, ainsi que dans les domaines des biotechnologies et de l’agroalimentaire. Enfin, François Cristofari, CEO de BNP Paribas Australie Nouvelle-Zélande, a attiré l’attention sur l’importance de la place financière de Sydney dont la capitalisation boursière est deux fois plus importante que celle des marchés boursiers de Hong Kong et Singapour réunis !
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