Lors de la journée d'information portant sur la promotion des exportations des produits agricoles frais et la présentation du Guide d'accès au marché allemand, tenue hier au siège d'Algex il a été aussi question de certification, de métrologie et d’accréditation.
Cette rencontre organisée par la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK) et Algex Maître d'ouvrage délégué d'OPTIMEXPORT, avait pour objectif d'informer les opérateurs du secteur agricole de l'importance de la normalisation et de la certification qualité pour exporter leurs produits à l'étranger. M.M. Andreas Hergenrother, DG AHK Algérie, a fait un bref exposé de l’institution qu’il dirige, M. Sébastian Metz, chargé des foires et salons auprès d'AHK, a pris soin de présenter le guide d'accès au marché allemand, a affirmé que « le produit agricole algérien, en manque de certification, est commercialisé comme produit de basse gamme sur les marchés européens ». De ce fait, les agriculteurs algériens, qui veulent commercialiser leurs produits à l'étranger, sont obligés de passer par un organisme de certification étranger, ce qui coûte excessivement cher (de 5.000 à 8.000 euros). (voir notre billet sur le même thème suite à une rencontre à la CACI le 24 mars dernier).
Sur un autre registre, Mr.A.C.Djebara adjoint au Chef de projet Optimexport a demandé aux intervenants allemands de fournir à l’assistance de plus amples informations sur l’expérience du eTrade center présenté comme « une bourse virtuelle des entreprises » et au besoin faire une démonstration on line. Il a été suggéré de procéder à la démonstration au niveau de la chambre algéro-allemande (AHK) à une date qui sera fixée ultérieurement.
Intervenant pour sa part, M. Boudissa, DG de l'Algerac, a relevé qu’il est impératif d'installer un laboratoire de métrologie national qui doit être une référence. Il affirme que pour exporter, il est exigé une accréditation conforme aux normes internationales 17011. M. Aissaoui DG de l'IANOR, suggère un travail commun entre des institutions (Algex, et Algerac). Il dira, par ailleurs, que 1000 normes sont disponibles en Algérie. Selon lui, le problème est plus de réglementation que de normes.
Enfin, M. Bennini, (DG d’Algex) a évoqué le fonds de soutien aux exportateurs pour appuyer notamment les participations aux foires internationales. Il a aussi mis en relief les actions d’accompagnement d'une quarantaine d'entreprises exportatrices à travers le programme baptisé Optimexport, d'une valeur de 2,5 millions d'euros. Ce programme, élaboré en partenariat entre le ministère du Commerce et l'Agence française de développement (AFD), porte notamment sur la formation aux métiers de l'exportation, l'information commerciale et la prospection des marchés extérieurs
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