Risque pays : Selon les données de l’assureur-crédit belge Ducroire, l’Algérie a connu une embellie très notable, l’appréciation du risque n’ayant cessé de s’améliorer au fil des dernières années, pour passer à 2 sur une échelle de 1 à 7 (du moins au plus risqué) pour le risque politique. Le risque commercial reste néanmoins jugé « élevé » par Ducroire, en tout cas plus important que dans le pays voisin, la Tunisie.
Euler Hermes SFAC, autre assureur-crédit, a quant à lui gratifié l’Algérie d’un C (sur une échelle de A à D). Son risque politique est inférieur à ceux de la Tunisie et du Maroc, mais sa note économique atteint celle du Maroc. L’OCDE, enfin, a maintenu le risque-crédit de l’Algérie à 3 sur une échelle de 0 à 7 (du moins au plus risqué), un niveau atteint par nombre des pays émergents en relative bonne santé (comme Maurice ou la Tunisie).
Ce positionnement globalement satisfaisant, l’Algérie pourra-t-elle le maintenir ? Rien n’est moins sûr. « L’Algérie bénéficie d’un avantage lié à la manne pétrolière, souligne Philippe Brossard, directeur de la recherche d’Euler Hermes SFAC. Mais le pays reste un cran en dessous de ses voisins régionaux en termes d’environnement des affaires. Il reste des contentieux sur ce pays, des retards de paiement qui peuvent atteindre plusieurs millions d’euros. Si le prix du baril redescend à 40 dollars, l’Algérie peut revenir en arrière. »
Bientôt dans les colonnes de ce BloG-note, un point sur ce sujet avec COFACE Algérie Services, nouvellement implanté en Algérie.
D’une manière complémentaire, je recommande la lecture d’un blog dédié à toutes les formes de « Risque Pays », http://risquespays.blogs.com/risques_pays_/
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