Depuis son ouverture, jeudi 3 juin au matin, les allées de DJAZAÏR EXPORT 2010, ne désemplissent pas de professionnels et mettent à l’honneur le slogan de cette deuxième édition : « sur le chemin de l’international ».
Tout le « petit monde de l’export », heureux de se retrouver se salue, se croise, discute, échange des informations dans une atmosphère à la fois bon enfant et studieuse.
Il est vrai que, dès l’accueil, le regard est agréablement flatté par une décoration sobre, élégante et même raffinée. Chaque détail a été pensé, soigneusement réfléchi pour harmoniser les différents espaces de ce salon spécialisé.
L’inauguration officielle a été effectuée par le nouveau Ministre du Commerce qui était presque en territoire conquis, lui qui a dirigé pendant des années le Ministère de la PMI-PME et de l’Artisanat.
Mustapha BENBADA connaît donc ce terrain et a pris le temps de s’arrêter sur chaque stand pour discuter avec les chefs d’entreprise, jauger la qualité des produits, s’enquérir des problèmes rencontrés par ces pionniers. En effet, ce sont ces produits là, (et cela va des services à l’agroalimentaire en passant par l’électronique, la petite industrie, l’artisanat et la pharmacie) qui, petit à petit, tenteront un jour, dans les statistiques, de se substituer au pétrole et au gaz et qui donneront réellement à voir le « Made in Algeria » au plan local et surtout à l’international.
Les visiteurs, eux, ne s’y trompent pas, souvent surpris par la capacité et la performance qualitative de certains produits qu’ils achètent et utilisent parfois au quotidien sans même savoir qu’ils sont « bien de chez nous ! ».
Le ministre du commerce ne s’y est pas trompé non plus ; à l’issue de sa visite, sans protocole aucun, il a improvisé une véritable séance de travail avec ses plus proches collaborateurs au beau milieu du salon pour dicter ce que seront certainement les premières orientations dans un secteur qui mérite plus qu’une attention des pouvoirs publics, parce que porteur, à terme, de croissance et de productivité.
Dès l’ouverture du salon, on pouvait apercevoir, dans la foule, le regard attentif des japonais, des sénégalais, des allemands aussi qui font un arrêt obligatoire au stand de la chambre de commerce algéro-allemande, AHK.
Intéressés également, même si c’est au pas de charge, des chefs d’entreprises étrangers, qui n’hésitent pas à quitter un moment leur propre stand et pavillon au sein de la 43ème Foire Internationale d’Alger. D’ailleurs, l’espace réservé aux rencontres professionnelles de l’export « en face à face » entre exposants – exportateurs et visiteurs professionnels a accueilli les premiers rendez-vous d’affaires, les premières discussions qui permettront de déboucher, il faut le souhaiter, sur des opportunités de développement à l’international.
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