El-Kala, ville balnéaire de 3 000 habitants environ, située entre la capitale de l’acier Annaba et Tabarka en Tunisie, est la destination la plus prisée par les estivants des villes intérieures, notamment Constantine, Batna, Tébessa, Biskra, El-Oued, etc. Chaque année, nous enregistrons plus de deux millions de vacanciers qui fréquentent les plages que compte la wilaya d’El-Tarf dont celle de Cap Rosa et la vieille Kale où se trouve un site historique datant de 1683 de Sasson Napoléon (Bastion de France). Ce rush s’explique par la quête de fraîcheur qui caractérise ce haut lieu de l’histoire, du fait de son emplacement près des plages qui sont à moins de cent mètres d’une chaussée carrossable qui longe la côte sur plus de quarante kilomètres. Par ailleurs, toutes les plages, en particulier celles qui viennent d’être autorisées à la baignade, sont loin de toute forme de pollution. Ceci constitue en réalité un acquis sans précédent pour cette région et pour les vacanciers. En effet, les espaces verdoyants éloignés de l’agglomération ont résisté au béton dévastateur. Selon une source locale, en dépit du manque d’infrastructures adéquates, les visiteurs viennent surtout en famille, en optant pour le camping. Les jeunes couples en quête de romantisme, offert par la nature exubérante, fréquentent également les diverses plages de cette région. Rappelons qu’en 2009, la wilaya d’El-Tarf a enregistré 2 millions de vacanciers, selon les responsables locaux et les partenaires, en particulier les services de la Protection civile. (article reproduit d’après le journal Liberté sous la plume de M. Tahar B)
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