Trente-deux ans après sa mort (23 novembre 1978), El Hadj M'Hamed El Anka, reste ce grand maître de la chanson chaâbi.Qualifié tantôt de phoenix ou de cardinal tantôt de maitre incontesté du chaabi, on lui reconnait la forme actuelle du chaâbi enrichi avec de nouveaux instruments notamment le mandole. Il restera l'artiste le plus admiré par les jeunes générations, imité parfois dans les plus fins détails de ses prestations par des adeptes comme les artistes Mehdi Tamache et Belahcen Mustapha dit El Ghilizani.Le défunt artiste est connu par sa chanson fetiche "El Hmam" et surtout "El Hamdou Allah" chantant la fin du colonialisme (hymne à la liberté). Il incarnait une époque où la casbah légendaire abritait un vivier d'artistes. Celle ou celui qui par bonheur a assisté à un concert chaabi animé par le regretté El Hadj gardera une trace indélébile de la prestance de l'artiste et surtout de la richesse du répertoire.Il est à noter que 22 communes de la wilaya d'Alger lui rendent, cette semaine, comme chaque année, un vibrant hommage.
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