Union pour la Méditerranée, l’IPEMED prendrait le relais des Etats.

Brève LE MOCI.COM :

Alors que le Sommet de l’Union pour la Méditerranée est reporté sine die, l’Institut de prospective économique dans le monde méditerranéen (IPEMED) a décidé d’agir. Tel est le sens du message délivré, le 14 décembre à Paris, par son président, Gérard Mestrallet, appelant les entreprises des deux rives de la Mare Nostrum à rejoindre L’Euro-Mediterranean Competitivness Council (EMCC), « un club international de dialogue entre nous et avec les Etats », visant à promouvoir « des projets structurants et concrets » en coopération « avec des instances européennes et internationales ». « Nous ne voulons pas dépendre, être freinés par les difficultés de la sphère politique », a ainsi lancé Gérard Mestrallet, également P-DG de GDF Suez, devant une centaine de responsables d’entreprises du bassin méditerranéen (européens, turcs, tunisiens, marocains ou encore libanais). L’Ipemed, qui se présente comme un « think tank », peut déjà s’appuyer sur des antennes locales (Mauritanie, Tunisie, Liban…) et une association similaire en Espagne, l’Institut européen de la Méditerranée (IEMed) à Barcelone. Parmi les priorités annoncées (transport, eau…), le fondateur et délégué général de l’Ipemed, Jean-Louis Guigou, a estimé qu’une « communauté euro-méditerranéenne de l’énergie serait facile » à constituer.
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