Conseil lecture : El Watan dans un article publié aujourd’hui, nous informe de la sortie d’un livre qui attire notre attention sur la question des langues parlées et enseignées en Algérie. La question des langues maternelles dans le système d’enseignement algérien est de nos jours un véritable problème qui suscite bien des débats. Bannies des bancs de l’école, ces langues sont effacées au profit de l’arabe classique, quasiment non pratiqué en Algérie, et a fortiori du français. Problèmes identitaires ou apprentissage difficile sont autant de conséquences dues à ce modèle dépassé et manifestement en décalage avec la notion de pédagogie moderne. L’évolution de l’enseignement étant aujourd’hui essentielle, cet essai propose des solutions construites en mettant en avant la méthode de didactique convergente. Cet essai soulève un véritable problème, à la fois sociologique et politique. À travers une démonstration rondement menée, A. Chelli parvient à trouver des solutions réfléchies, bien loin de toute utopie, qui permettraient aux langues maternelles de trouver leur place dans l’enseignement algérien. Des propositions dignes de ce nom, inspirées de modèles existants ayant dores et déjà fait leurs preuves.
Biographie de l'auteur : A. Chelli est enseignant de langue française à Tizi-Ouzou en Algérie depuis plus de 20 ans. Il est titulaire dune licence en sciences de l’éducation, dune maîtrise et d’un master en sciences du langage, spécialité didactique des langues étrangères, et prépare actuellement une thèse de doctorat sur les effets négatifs de la politique d’arabisation et son impact sur la diffusion et l’enseignement du français en Algérie, à l’université Paris 8, sous la direction de M. Pierre Martinez, professeur émérite en sciences du langage.
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